Avec Marie-Sohna Condé, Marie Bonnet, Maïté Lottin, Clémentine Couic, Yohann Bourgeois
Mise en scène : Pascale Henry
Scénographie : Michel Rose
Costumes : Séverine Yvernault
Création vidéo : Makar
Composition musicale et sonore : Laurent Buisson
Lumière : Michel Gueldry
Régie Générale : Aurélien Martinelli
Diffusion : Mara Teboul – L’oeil écoute
15 au 19 janvier 2019 Théâtre Municipal de Grenoble
19 au 21 mars 2019 Théâtre des Ilets-CDN de Montluçon
A ce fond de l’air inquiétant, violent, qui submerge nos sociétés, comment répondre de nous-mêmes et ne pas s’éteindre ?
Comment renouer avec ce qui échappe à la pression du monde et contient une forme de résistance , défiant cette
« impuissance de canapé » qui saisit les corps devant le flot ?
Quel paysage derrière ce virage en épingle à cheveux où nous sommes engagés à toute vitesse, sans savoir conduire ni pouvoir freiner ?
Quand bien même on aurait mis la main sur notre paresse à découvrir autrui et à en supporter la contrainte … Reste ce lien humain, cause de ce que nous sommes de l’enfance à la mort, prétexte de toujours à nouer des histoires, à les défaire à les interroger. Reste cet autre à rencontrer…
Qui se souvient avec émotion, avec tendresse, avec désespoir d’un téléphone supersonique, d’un grille-pain programmable, d’un yacht à cinq étages à l’instant de la grande solitude ?
Restent, cette question qu’on voudrait pouvoir poser à quelqu’un, cette caresse reçue qui nous donna un corps, cette parole dite qui changea le cours des choses, reste, le visage humain.
C’est autour de cette persistance comme on le dirait de la persistance rétinienne d’une image, que j’ai voulu centrer mon attention.
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