Photo Viviane Joakim
Résidence de recherche et de création – TMG (Théâtre 145)
Production les Voisins du dessous
Coproduction Théâtre Municipal de Grenoble
Avec les actrices et acteurs : Marie-Sohna Condé, Marie Bonnet, Julien Anselmino, Galla Naccache-Gauthier, le musicien : Laurent Buisson, le scénographe : Michel Rose, les photographes : Stéphanie Nelson, Jean-Pierre Maurin, Denis Velegado, un invité : Olivier Neveux,…
Ils sont deux. Un homme et une femme.
Avec un seau et une éponge.
Ils ne savent ni où ni quoi éponger.
Ils sont secoués d’une danse étrange qui leur échappe, comme s’ils avaient de la boue ou pire à décoller sans cesse de leurs chaussures.
Si l’absurde et le grotesque sont devenus le réel comment rire de notre condition et retrouver figure humaine ?
En attendant, ils regardent des vidéos de bébé qui rient pour la première fois.
Ils s’étonnent de cette secousse magnifique et contagieuse.
Ils jouent les colères de ceux qui se taisent. Ils hurlent à la place des écrasés. Ça leur fait honte quelquefois. Ça leur fait bizarre d’avoir honte. Ils cherchent pourquoi. Ils ne sont jamais d’accord.
Elle lui raconte un rêve en attendant son texte.
On lui servait un énorme gâteau avec de la chantilly. Elle croquait dedans, la crème, le sucre et puis elle tombait sur une peau de banane et puis des pots de yaourt, des tas d’ordures….
de collectif d’autrices
Coproduction Les Plateaux sauvages à Paris et le Théâtre des Ilets – CDN de Montluçon.
La sorcière, à la fois victime absolue, rebelle obstinée, insaisissable …
Que reste-t’il dans nos préjugés et nos représentations de cette figure ?
du 1er au 6 mars 2021 Les Plateaux sauvages, Paris
du 8 au 13 mars 2021 Théâtre des Ilets, CDN de Montluçon
le 17 mars 2021 Théâtre Municipal de Grenoble
Direction artistique : Carole Thibaut & Laetitia Guédon
Par et avec : Marion Aubert, Chloé Delaume, Solenn Denis, Marie Dilasser, Pascale Henry, Céline Milliat Baumgartner, Nadège Prugnard, Valérie Schwarcz, Aurélie Van den Daele.
Après avoir été soumise à la question, Pascale Henry écrira librement à partir de ces quelques braises :
D’où date la sorcière ? je le dis sans hésiter : des temps du désespoir. (Michelet)
Que sont les temps que nous vivons qui voient réapparaitre la figure de la sorcière? Quels sont les tabous qu’elle met en lumière? Qui sont ses inquisiteurs? Et à quel supplice est-elle livrée cette sorcière contemporaine ?
un texte inédit de Natacha de Pontcharra
Date à redéfinir – Théâtre des Ilets CDN de Montluçon
Lecture : Natacha de Pontcharra et Pascale Henry
Mise en espace : Pascale Henry
« Elles le font
Je le lis dans les livres
Des femmes partent
Des femmes sillonnent la planète avec dans leur sac un bloc
Un clavier de signes en placetoc
De la page en brique
De la pure blanche de feuillasse et quelqueuze bics
Ecrire. Elles. Ecrire. »
« Toutes seules » est un poème en prose sur le corps des femmes qui écrivent, leur destin singulier dans cet acte de désir qui les emporte.
Une carte blanche au Théâtre des Ilets nous offre l’occasion de travailler ensemble à le faire entendre.
mise en scène Pascale Henry
La compagnie a été invitée en 2020 par la SACD à la production de la 6 ème édition des Intrépides.
Suite à la crise sanitaire cette édition est reportée avec les mêmes autrices en 2021
Les Intrépides s’inscrivent dans la démarche engagée par la SACD depuis six ans avec la publication de la brochure intitulée « Où sont les Femmes ? ». Avec Les Intrépides, elle a créé un moment de découverte d’œuvres écrites par des femmes dans le spectacle vivant.
Dans une forme libre les autrices réunies cette année sont invitées à écrire autour du thème de « La frontière ». Ces textes seront interprétés par les autrices dans une mise en espace de Pascale Henry et accompagnés par la musique de Karoline Rose. Ils seront édités par l’Avant-scène théâtre.
La Chartreuse centre National des écritures du spectacle soutient cette 6ème édition et accueillera les répétitions ainsi qu’une représentation.
Marie Nimier, Carole Martinez, Karoline Rose, Céline Champinot, Alice Zeniter, Odile Cornuz (Suisse) et Aïko Solovkine ( Belgique) seront les Intrépides 2021
Les représentations auront lieu :
Création à Paris au Théâtre 14 en juin 21.
Représentations en juillet 21 au Conservatoire d’Avignon et à la Chartreuse de Villeneuve-les-Avignon, dans le cadre du festival d’Avignon
D’autres dates sont en cours de redéfinition (Théâtre Municipal de Grenoble, Théâtre Grütli, Genève).
Les Intrépides bénéficient également du soutien de la SACD en Belgique, de la Société Suisse des Auteurs (SSA) et de la Chartreuse Centre national des écritures du spectacle.
comédie dramatique
de Pascale Henry
Résidence d’écriture à la Chartreuse de Villeneuve-lez-Avignon- Centre National des écritures du spectacle-
Du 14 septembre au 4 octobre 2020.
Dans un hôtel, plus sûrement ce genre d’hôtel où l’accueil se fait à n’importe quelle heure du jour ou de la nuit avec carte magnétique, des hommes et des femmes parfaitement indifférents les uns aux autres.
Sans aucun sens à la concomitance de leurs histoires, ces vies vont pourtant révéler un ennemi commun.
Le problème c’est ce déguisement qu’il faudra porter demain pour cette soirée organisée par les RH, c’est cette lettre de démission à écrire sans insultes, c’est ce mensonge à faire tenir debout, c’est la douche froide, c’est cette nuit solitaire et silencieuse où un cafard a décidé d’envahir la salle de bain.
On rentrera dans leur chambre. Comme on entendra les remugles de ces vies ensemble et ce qu’elles ont en commun sans le savoir.
Dans la nuit profonde ils seront contraints à se défaire de cette indifférence.
Au bar les machines prennent le dessus.
Au départ de ce projet d’écriture une réunion avec les artistes associés du CDN de Montluçon où nous imaginons des projets communs.
S’invente celui de mobiliser pour un week-end les chambres de plusieurs hôtels de la ville et d’écrire de courtes pièces pour un à deux personnages qui auront lieu dans les chambres.
Se croise à ce projet collectif mon envie de renouer avec la comédie et ses fondations tragiques. Je me mets à prendre des notes, des figures apparaissent, le quotidien et ses absurdités trouvent dans cette chambre répétée identique de quoi s’épancher sur le lit dans la douche et contre l’écran qui habille les murs.
de Magne van den Berg
traduction Esther Gouarné (Maison Antoine Vitez)
Mise en scène de Pascale Henry
La pièce a été sélectionnée pour le Festival de La Mousson d’été 2020
Création automne 2021
Production Cie les Voisins du dessous
Coproduction Théâtre des Ilets – CDN de Montluçon / Théâtre Municipal de Grenoble
Premières dates 8,9 et 10 décembre 21 – Grand Théâtre- Théâtre Municipal de Grenoble
Pièce pour deux femmes, deux chaises en plastique et une caravane.
« On peut voir là une sorte de pendant féminin et contemporain d’En attendant Godot. »
Esther Gouarné -Traductrice
Un matin, deux femmes se réveillent dans un camping. Elles se préparent, s’habillent et devisent de tout et de rien dans l’attente d’une visite importante, on ne connaîtra jamais exactement l’identité des visiteurs, si ce n’est qu’ils sont apparemment plusieurs et qu’il faudra absolument leur faire une bonne impression, « être présentables ». Plutôt que de vacancières, D et G ont l’air de s’être isolées, de s’être mises à l’abri, loin du monde et des hommes…
On est au début de l’automne : il fait encore bon et elles parlent déjà de « passer l’hiver », leur séjour en camping semble à durée indéterminée, « réfugiées » comme elles disent.
On comprendra assez tard leur relégation aux marges de la société, refugiées « conjugales » plutôt qu’économiques ou politiques après avoir été soumises à des hommes violents.
Mais la pièce s’évade encore au-delà : les rapports de domination ne sont-ils pas comme les mauvaises herbes, jamais loin de repousser quand bien même on tenterait de s’en protéger ?
Jeu : Marie-Sohna Condé et Valérie Bauchau
Scénographie : Michel Rose
Lumière : Michel Gueldry
Musique et son : Laurent Buisson
Régie générale : Céline Fontaine
Costumes : en cours