de Magne van den Berg
traduction Esther Gouarné (Maison Antoine Vitez)
Mise en scène de Pascale Henry
La pièce a été sélectionnée pour le Festival de La Mousson d’été 2020
Lecture le 21 juillet 2021 au Festival d’Avignon dans le cadre de la carte blanche à la Maison Antoine-Vitez programmée par les Rencontre(s) d’été de la Chartreuse-CNES de Villeneuve lez Avignon
Production Cie les Voisins du dessous
Coproduction Théâtre des Ilets – CDN de Montluçon / Théâtre Municipal de Grenoble
Avec l’aide de la SPEDIDAM
Création 8,9 et 10 décembre 2021 – Grand Théâtre-Théâtre Municipal de Grenoble
Prochaines dates :
Du 14 au 23 juin 2022 – Théâtre des Ilets-CDN de Montluçon
Le 31 juillet 2022 – Textes en l’air – Saint-Antoine l’Abbaye
Le 28 août 2022 – La Mousson d’été -Pont à Mousson
Du 18 au 20 octobre 2022 – La Manufacture, Nancy
Du 19 au 28 janvier 2023- Théâtre des Célestins, Lyon
Du 19 au 23 avril 2023 – Le Rideau de Bruxelles
Pièce pour deux femmes, deux chaises en plastique et une caravane.
Un matin, deux femmes, Dom et Gaby se réveillent devant leur caravane. Ce matin là un peu plus tôt que d’habitude. Des visiteurs se sont annoncés entre 10 et 17 h et il faudra faire bonne impression. Les voilà lancées au saut du lit dans un ballet vestimentaire où taches et accrocs font monter la pression.
Dom parle, beaucoup, autant qu’il y a peu de mots chez Gaby.
S’il faut commencer par se montrer présentables à ceux qu’elles attendent, à l’occasion de la fouille du placard où sont rangés leurs quelques vêtements, la découverte d’une parka oubliée là, va les entrainer dans la remémoration soudaine de l’arrivée de Gaby « comme un cerf renversé par une voiture ».
C’est l’histoire d’une amitié.
D’un face à face impromptu avec la sortie du silence.
Entre rire et gorge serrée.
Jeu : Marie-Sohna Condé et Valérie Bauchau
Scénographie : Michel Rose
Lumière : Michel Gueldry
Musique et son : Laurent Buisson
Régie générale : Céline Fontaine
Costumes : Audrey Vermont
comédie dramatique
de Pascale Henry
En cours d’écriture.
Dans un hôtel, plus sûrement ce genre d’hôtel où l’accueil se fait à n’importe quelle heure du jour ou de la nuit avec carte magnétique, des hommes et des femmes parfaitement indifférents les uns aux autres.
Sans aucun sens à la concomitance de leurs histoires, ces vies vont pourtant révéler un ennemi commun.
Le problème c’est ce déguisement qu’il faudra porter demain pour cette soirée organisée par les RH, c’est cette lettre de démission à écrire sans insultes, c’est ce mensonge à faire tenir debout, c’est la douche froide, c’est cette nuit solitaire et silencieuse où un cafard a décidé d’envahir la salle de bain.
On rentrera dans leur chambre. Comme on entendra les remugles de ces vies ensemble et ce qu’elles ont en commun sans le savoir.
Dans la nuit profonde ils seront contraints à se défaire de cette indifférence.
Au bar les machines prennent le dessus.
Au départ de ce projet d’écriture une réunion avec les artistes associés du CDN de Montluçon où nous imaginons des projets communs.
S’invente celui de mobiliser pour un week-end les chambres de plusieurs hôtels de la ville et d’écrire de courtes pièces pour un à deux personnages qui auront lieu dans les chambres.
Se croise à ce projet collectif mon envie de renouer avec la comédie et ses fondations tragiques. Je me mets à prendre des notes, des figures apparaissent, le quotidien et ses absurdités trouvent dans cette chambre répétée identique de quoi s’épancher sur le lit dans la douche et contre l’écran qui habille les murs.
de Pascale Henry
« Dans ton corps, maudite, la Roll’s Royce de la création installée gratos au garage et tu l’as laissée pourrir ? »
Création 8 et 9 février 2024
Théâtre de Poche, TMG-Grenoble
Le texte a bénéficié d’une résidence d’écriture à Chartreuse-CNES de Villeneuve lez Avignon
Production Les Voisins
Coproduction Théâtre des Ilets, CDN de Montluçon- TMG, Grenoble
Avec le soutien de la Chartreuse- CNES de Villeneuve les Avignon et du Théâtre Prémol, Grenoble
Seule mais pas seule en scène…
Une installation théâtrale pour objets parlants :
une femme, un feu, un fauteuil et une photo.
Au coin du feu est une ballade intime et désarçonnée qui a pris corps à partir de la question posée « Qu’est-ce qui fait de toi une sorcière contemporaine ? », commande d’écriture à l’origine d’un premier et court texte donné dans le grand cadre du Grand brasier#1, initiative conjointe des Plateaux sauvages à Paris et du CDN de Montluçon qui réunissait plusieurs autrices.
Suite à une série de représentations de ce Grand brasier#1 en septembre 2021 à Paris et à Montluçon puis en mai 2022 au TMG à Grenoble se fait jour l’envie de donner au texte comme au spectacle l’espace qui pouvait encore lui manquer.
Une résidence d’écriture à la Chartreuse de Villeneuve les Avignon en mars et avril 2022 offre à Pascale Henry la possibilité d’aboutir une nouvelle version du texte à laquelle cette création va s’attacher.
L’expérience intime est au cœur de l’écriture. C’est à la femme, à l’autrice, à la femme de théâtre, à l’enfant que Pascale Henry a choisi de retourner la question.
Que lui inspire cette femme nuisible, attirante, honnie, dangereuse, indépendante, étrange, hors la loi, affreuse ou trop belle, à la fois puissante et victime, à la fois rebelle et soumise au pire ?
Jeu et mise en scène : Pascale Henry
Assistante à la mise en scène : Marie Bonnet
Scénographie : Michel Rose
Costumes : Audrey Vermont
Musique et espace sonore : Laurent Buisson
Lumière : Céline Fontaine
Composition vidéo : Mylène Vijette
de Catherine Benhamou
Grand prix de littérature dramatique 2020
Mise en scène de Pascale Henry
Création saison 2023/24
Résidences de travail saison 21-22 & 22-23
16 au 20 mai 2022 MC2 : Grenoble
Lecture publique en présence de l’autrice le 20 mai 2022 suivie d’une rencontre avec le public
31 octobre au 7 novembre 2022 Théâtre Prémol, Grenoble
Lecture publique le 7 novembre 2022 suivie d’une rencontre avec le public
C’ est une histoire d’amour et de violence ou peut-être le portrait de la violence du manque d’amour.
C’ est l’histoire d’une rencontre. Entre Elle et Lui.
Lui, personne ne peut l’approcher, « un genre d’homme qu’ on ne peut pas regarder dans les yeux », un qui ne parle à personne, qui ne sait ni lire ni écrire, connu dans le quartier pour sa violence.
Elle, on l’ envoie pour le calmer, parce qu’ elle connaît ça la violence, elle la connaît pour l’ avoir subie et qu’ « on ne peut plus rien lui faire ».
C’ est une histoire de mots qu’ elle a et qu’ il n’ a pas, de mots comme des charges d’explosifs, qui sauront soutenir son désir à lui d’ « arrêter le monde ».
Quand la pièce commence lui est mort et elle fait face à ses juges sans se dérober.
S’ entrecoupent à son récit les multiples étapes qui ont forgé leur lien comme on fond du fer.
Elle : Saffiya Laabab
Lui : Brahim Koutari
Scénographie : Michel Rose
Musique et espace sonore : Laurent Buisson
Lumière : Michel Gueldry
Composition vidéo : Mylène Vijette
Costumes : Audrey Vermont
Régie générale : Céline Fontaine
Production Cie les Voisins du dessous