UNE ÉCRITURE D’UNE EFFICACITÉ REDOUTABLE

« Économique, clinique, ponctuée de cris et de crises, l’écriture, d’une efficacité redoutable, met au jour les maux d’un monde en voie de déshumanisation où le temps n’est plus laissé au temps. Où l’efficacité, la culture du chiffre et du résultat immédiat sont devenues les seules règles. »
Didier Méreuze, La Croix, 7 février 2014

UNE GUERRE IMPITOYABLE ENTRE LES CHIFFRES ET LES MOTS

« Le propos de Pascale Henry est radical : nous vivons aujourd’hui une guerre impitoyable entre les chiffres et les mots. Les objectifs chiffrés du marché et son langage, n’ont que faire de la subjectivité et de la parole de ceux qui participent à son hégémonie. À partir de son écriture et de sa mise en scène, elle questionne le mal et les souffrances créés et banalisés par l’obligation de rendement et de performance. Par un savant travail sur le son et la lumière, les espaces restitués ne sont jamais identifiables. Les trois comédiens – Julien Anselmino, Marie-Sohna Condé, Aurélie Vérillon – unissent à la perfection la contrainte de leurs déplacements et la qualité de leur jeu. »
Guy Flattot, L’Humanité, 10 février 2014

UN MONTAGE HALETANT DE SCÈNES BRÈVES

« Pascale Henry a écrit ici et dirige une œuvre qui tranche dans notre réalité quotidienne comme une hache, et en même temps que ce rouge sang, décline tout le dire troublé des choses. […]. La question posée est celle de la peur et de la souffrance, reçue, donnée, dont on veut nous faire oublier qu’elles sont liées à notre “humanité”. La réponse, il faut la chercher dans ce montage haletant de scènes brèves, violentes, inattendues, qui vous poursuivent longtemps à la sortie, et qu’il est important de vivre, suspendus à trois prodigieux comédiens. »
Danièle Carraz, La Provence, 9 juillet 2013

LA SOUFFRANCE À VISAGE HUMAIN

« Au théâtre de l’Aquarium, Pascale Henry propose À demain, plongée dans l’univers de la souffrance à visage humain. […].On sourit parfois, mais on ne rit jamais, car ce spectacle est comme le bruit de chaîne d’entreprise qui revient à chaque incipit : obsédant. Obsédant et angoissant. »
Jack Dion, Marianne / Rideau !, 2 février 2014

UNE ATMOSPHÈRE À LA BRAZIL

« Pascale Henry nous présente là un univers bureaucratique comme une vision de ce qui nous attend, avec des résonances qui rappellent l’atmosphère oppressante de Brazil de Terry Gilliam. »
Bruno Fougniès, Reg’Arts, 31 janvier 2014

UN STYLE LITTÉRAIRE ET ELLIPTIQUE 

« La pièce de Pascale Henry aborde […] les rapports d’autorité, de responsabilité, les liens humains dans l’entreprise ou l’institution d’État. Le style littéraire, elliptique, n’est jamais démonstratif. L’écriture scénique, qui procède par séquences quasi cinématographiques, dans une semi-pénombre, accentue la tension palpable entre les différents personnages. Les comédiens sont rigoureux et efficaces. »
Sylviane Bernard-Gresh, Télérama, 29 janvier 2014

UNE DÉMONSTRATION ÉLOQUENTE

« La démonstration de Pascale Henry est éloquente en ce qu’elle entend dénoncer, l’inanité des rapports de force, leur absurdité dans des structures totalitaires, toiles d’araignées géantes dont les fils se repaissent des mouches absorbées. »
Évelyne Trân, Le Monde.fr, 1er février 2014

UN PROJECTILE INCISIF, UNE SOBRIÉTÉ FRISSONNANTE

« Rendre des comptes. Voici l’un des adages plus qu’actuels dont s’empare Pascale Henry avec son nouveau spectacle. En une mise en scène d’une sobriété frissonnante, ‘À demain’ est ce projectile incisif lancé à la figure de notre société contemporaine. On en sort sens dessus dessous, avec beaucoup d’interrogations. »
Arthur Daniel, Rue du Théâtre, 12 février 2014

vimeovimeo FacebookFacebook