Ce qui n’a pas de nom

de Pascale Henry

RÊVERIE THÉÂTRALE AVEC ACROBATIES, MUSIQUE, IMAGES ET TRAGÉDIE

Spectacle disponible en tournée

Mise en scène de Pascale Henry
Avec Mélissa Von Vépy (création aérienne)
Farid Bouzenad, Marie-Sohna Condé, Emilie Geymond & Sylvie Jobert
Scénographie Michel Rose I Costumes Barbara Kraft I
Travail chorégraphique Anna Ventura – Vidéo, musique et son Florent Tarrieux & Laurent Buisson – Lumière Michel Gueldry – Régie générale Martin Massier
Photos : Jean-Pierre Maurin/ Jean-Pierre Angei

Production Les voisins I Coproduction Les Subsistances, Lyon I MC2: Grenoble

Scène Nationale d’Aubusson I Le Grand Angle, Voiron I Théâtre Théo Argence, Saint-Priest I Groupe des 20 Rhône-Alpes I Avec le soutien Amphithéâtre, Pont de Claix

Théâtre du Vellein, Villefontaine I l’Heure Bleue, Saint-Martin-d’Hères I Théâtre de Privas I Auditorium de Seynod I Théâtre de Bourg-en-Bresse I Centre Culturel de la Ricamarie I Région Rhône-Alpes dans le cadre du Réseau des villes I Avec l’aide de La Spedidam I L’Adami

Ce texte a reçu le soutien de la Commission nationale d’Aide à la création de textes dramatiques du Centre national du Théâtre.

Est-elle morte ou dort–elle cette femme allongée, offerte à la vue ?

Conçu comme une rêverie autour du désir, à partir d’un fait divers banal, répandu autant que le silence qui l’entoure, le corps mort d’une femme anonyme vient questionner l’histoire antique et la voix de quelques unes des célèbres héroïnes qui ont inscrit leur nom dans la tragédie des hommes.

C’est à Médée, Cassandre et Iphégénie que reviendra la charge de briser le silence.

Nées de la plume des hommes, elles reviennent avec nous sur le lieu du crime, surgissant du parking où les convoque ce corps sans voix.

Chronique d’une disparition, de la belle endormie aux millions de disparues à la seule raison d’être des femmes, le spectacle fouille au corps ce sujet sans voix, objet de désir. Pour en refaire le récit ; Pour inviter la pensée à s’enrouler autour des faits, pour les saisir autrement, pour « changer les meubles de places ».

Pascale Henry, septembre 2015

 

« Qu’est-ce qu’ils racontent ? Que c’est moi, Médée, qui ai tué mes enfants. Que j’ai voulu me venger de l’infidèle Jason. Qui peut donc le croire ? Ai-je demandé. Tout le monde, dit Arrina. Voilà c’est ce qu’ils veulent. Que pour les générations futures je demeure celle qui a tué ses enfants. Malédiction sur vous tous : Akamas. Créon. Agaméda. Presbon. Que votre vie soit atroce et votre mort misérable. Que vos hurlements montent vers le ciel sans l’émouvoir. Moi Médée, je vous maudis. Où vais-je aller ? Y a t-il un monde, une époque où j’aurais ma place ? Personne ici à qui demander. Voilà la réponse. » Crista Wolf, Médée

« L’image féminine avec laquelle l’homme a interprété la femme a été une invention bien à lui »
A. Caravero.

RE-CRÉATION SAISON 2015/16

RESIDENCE MC2 : GRENOBLE DU 19 OCTOBRE AU 2 NOVEMBRE
REPRÉSENTATIONS : MC2 : GRENOBLE DU 3 AU 5 NOVEMBRE
THÉÂTRE DU VELLEIN, VILLEFONTAINE LE 10 NOVEMBRE

Saison 2014/15

RÉSIDENCES DE CRÉATION

Les Subsistances, Lyon

Du 29 septembre au 1er novembre 2014

Théâtre Théo Argence, Saint-Priest

Du 22 décembre 2014 au 7 janvier 2015

Scène Nationale d’Aubusson

Du 24 au 29 janvier 2015

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REPRÉSENTATIONS

8 janvier Théâtre Théo Argence, Saint-Priest

29 janvier Scène Nationale d’Aubusson

3, 4 et 5 février Comédie de Saint-Étienne

19 et 20 mars Grand Angle, Voiron

26, 27, 28 et 29 mars Les Subsistances, Lyon

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